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MARS - AVRIL - MAI - JUIN 2009

Si vous désirez faire la connaissance de textes méconnus ou oubliés, faites un détour chez nous à l’occasion de nos « LUNDIS CURIEUX »,


ce mois de mars :

«  La Chanson d’EVE »


de Charles VAN LERBERGHE


A l’occasion de la JOURNEE de la FEMME, nous vous proposons ce texte intemporel et magique, véritable joyaux de la poésie symboliste belge, lu par Eline SCHUMACHER & Julie THIELE


Le lundi 2 mars à partir de 20h15 à BOX THEATRE.

Entrée : 6 € - tout public


 

 

Les 7, 14 & 15 MARS : reprise de

 

 

 

la comédie caustique et frivole de Syril E. HALEY 

  mise en scène par Eric SERKHINE

avec : Vanessa RENSON, Lénaïc BRULE’ & Anne LALIEU

Costumes de Geoffrey BELOT & Technique : Eric DELHAYE

 

Plus d’une heure et demi de ragots, d’intrigues, de vilenies et d’humour anglais !

Les samedis à 20h15’ et le dimanche à 16h00’.

DERNIERES REPRESENTATIONS ! A ne pas manquer !

 

Prix des places : 9 & 12 €

 

 

 

  AVRIL 2009

 

BOUE

 

Texte de Simon Fiasse, une mise en scène de Stéphanie Mangez

Avec Sébastien Bonnamy, Simon Fiasse et Grégory Blaimont

 

 

   

Deux soldats confinés dans une tranchée boueuse attendent depuis des semaines des ordres qui n’arrivent plus. Le manque de nourriture, le froid et la pluie épuisent leurs dernières forces. 

Un soldat ennemi déboule soudain dans cet univers reclus pour leur annoncer la fin de la guerre. C’est la confrontation, l’empoignade.


(à droite)
Grégory BLAIMONT et Sébastien BONNAMY


… Les certitudes sont ébranlées. La guerre est-elle vraiment terminée ? Qui faut-il croire ? Quel sens peut-on donner à cette situation absurde ?

 

   
la metteuse en scène : Stéphanie MANGEZ avec Grégory BLAIMONT et Sébastien BONNAMY lors de leur répétition à BOX THEATRE


Le spectacle mêle étroitement les thèmes de la fraternité, la solidarité, la défense d’un idéal mais aussi de l'enfermement, du rapport aux pouvoirs de forces, des conflits de générations, de l’absurdité des guerres.


Même si le lien avec la Première Guerre Mondiale et la Guerre des Tranchées est inévitable, l’écriture de la pièce se veut davantage universelle qu’historique. L’enjeu est d’associer ludique et thèmes forts en confrontant haine et amour, humour et malheur.


à droite : l'auteur de "BOUE" et comédien : Simon FIASSE

en bas : Sébastien BONNAMY & Grégory BLAIMONT 















RUPERT BROOKE : un héros britannique de la Grande Guerre


Pour accompagner le spectacle, CORENTIN DUBOIS nous fera une lecture des poésies de l'auteur britannique RUPERT BROOKE, héros de la Grande Guerre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JUIN 2009 

 

 


« When the flag
 drops…»


ou Galilée, médicéen sans frontière.


Compagnie Les Orgues

De et avec Jean-Marc Amé et Philippe Rasse

Sur base de textes de Jean-Marc Lévy-Leblond, Galilée, Brecht, Eugénio Barba…

Mise en scène : Quentin Simon

Musiques : Didier Communi

Lumières : Guillaume Fromentin

 


 
Qu’as-tu fais de ton talent ?

 

Ce spectacle parle, au travers de la Science et des scientifiques, des gens qui cherchent leur voie et parfois la trouvent. Galilée l’avait trouvée. Il s’est engagé sans concession dans son travail et s’est dévoué totalement à son « art ». Nous (Philippe Rasse et Jean-Marc Amé) avons commencé sur la même voie scientifique. Tous deux docteurs en sciences, nous avons pourtant continué à chercher notre véritable voie et l’avons trouvée dans le théâtre même si dans notre quête la recherche scientifique a été et demeurera un jalon fondamental.

 

C’est un coup de téléphone qui a mis le feu aux poudres : dans le cadre de la « Nuit des Chercheurs 2008 », une personne qui connaissait plus particulièrement le parcours de scientifique de Philippe et son virage opéré depuis vers la scène, lui commandait un spectacle, lui laissant une totale liberté quant à la teneur scientifique du propos.

Y’avait-il plus belle occasion pour faire partager au public ces deux passions du théâtre et de la science tout en l’invitant à réfléchir sur l’engagement personnel puisque cette pièce traite avant tout de ce que nous voulons faire en ce monde et à quel prix ?

 

Qu’as-tu fais de ton talent ?...

Le public

Ce spectacle et sa question centrale concernent tout un chacun, mais se destinent ici plus particulièrement aux adolescents et jeunes adolescents (dès 14 ans) pour qui des voies commencent à se dessiner ou du moins à se dévoiler (matières scolaires, culturelles, politiques,…) avec en point de mire, souvent à la fin du cycle scolaire :

« Que feras-tu plus tard ? ».

Le propos de la pièce est multiple : la Science ; le rapport de tout un chacun avec elle (préjugés, conception du monde, promesses, limites, peurs,…) ; nos choix ; l’engagement... Quoi que nous décidions de faire de notre vie (chercheur, comédien, avocat, boulanger,…), il faut aller au fond des choses, ne pas se contenter de rester en surface, aller au bout du chemin jusqu’au prochain croisement, où un nouveau choix se pose. Il n’y a pas de mauvais choix tant que nous restons fidèle à nous même et sans cesse vigilant.

« Rester proches de nos origines, proches des rêves ou de la volonté qui nous animaient les premiers jours, suppose que nous soyons capables de changer sans nous perdre. » E. Barba

Cette démarche est un mode de vie que nous avons choisi et c’est cela que nous souhaitons faire passer à travers ce spectacle qui en est, en quelque sorte, le fruit.

Dans son volet scientifique, la pièce parle de scientifiques d’aujourd’hui, des joies des découvertes, de l’émulation d’un laboratoire, de l’élaboration d’un modèle ou d’une expérience, du rapport presque enfantin avec la création, la fabrication, la discussion et du fait de dire des bêtises ou de les faire, pour voir... Nous livrons là une image de l’intérieur (donc intime) de ce monde scientifique, que l’on présente aux élèves le plus souvent de façon abrupt (les pH, la photosynthèse, les oxydoréductions, l’atome, la lumière…), ou alors « clés sur porte » via la télé (Les Experts, matière grise, GpG…). Ces visions simplistes, qu’elles soient techniques (les formules, les équations…) ou propagandistes (la Science va résoudre vos problèmes) excluent tout un pan de ce qui constitue une vraie culture au même titre que le sport, la peinture, la cuisine ou la musique, avec ses légendes, ses rêves, ses héros, ses parias, ses inaccessibles étoiles, ses controverses, ses bûchers, ses « fonctionnaires », ses fanatiques, ses sujets qui tous les matins se lèvent et entrent dans leur labo le coeur brûlant de savoir si leur expérience a fonctionné...

Oui la science comporte des côtés récréatifs, et la recherche en est un, bien loin des cours ex-cathedra et des pages d’exercices (les gammes) faits et refaits depuis des générations. C’est que la recherche en science comme en art a à faire avec l’inconnu, le neuf, l’opaque qu’il s’agit d’éclairer avec des lampes qu’on a dû construire soi-même, comme lorsqu’on joue aux LEGO. C’est cette image d’une Science en marche, exaltante, que nous reconstruisons au travers de nos expériences personnelles et de celles de Galilée, Newton, Bohr, Planck, Jack Brabham… Image qui se complète par un regard sur l’obstination de ces hommes, obstination à connaître et maîtriser le savoir (connaître ses gammes), et obstination à user chaque voie nouvelle, chaque idée même « débile », jusqu’à la corde…

En fin de compte, cela donnera peut être envie de faire de la Science, mais surtout encouragera tout un chacun à trouver ce qui pourra provoquer chez lui un élan similaire à celui qui fut et reste le nôtre.

 














La compagnie:
Les Orgues



La
compagnie Les Orgues fut créée en 2007 à l'occasion de la création de Bobby Fischer vit à Pasadena de Lars Norén (bénéficiaire de la CCAPT et primé dans le cadre du Festival Premières Fois) au théâtre Les Tanneurs (septembre 2007 ; reprises : Festival Première, Le Maillon, Strasbourg, 2008 ; Festival au Carré, Mons, 2008). Elle est composée de 8 membres (outre 3 membres fondateurs, voir statuts) : Ariane Rousseau, Philippe Rasse, Pierre Verplancken, Julie Leyder, Quentin Simon, Antoine Plaisant, Raphaël Karwatka et Peggy Thomas. Tous sont issus du Conservatoire de Mons (classe de F. Dussenne).

La compagnie fonctionne en réseau : chaque membre est libre de proposer un projet et de le réaliser dans le cadre de la compagnie que se soit en tant que metteur en scène ou en tant que comédien. Les projets sont des projets artistiques pouvant comporter théâtre, musique et danse.

C’est exactement ce qui s’est passé ici où en tant qu’instigateur du projet, je (Philippe Rasse) l’ai proposé à la compagnie et ai rassemblé certains de mes camarades (dans et hors Les Orgues) pour le réaliser.

Si Les Orgues peuvent n’être perçu que comme une plateforme de création, la compagnie possède néanmoins, de part l’origine (théâtrale) de ses membres, une identité forte qui concerne le rapport des acteurs avec le texte, entre eux et avec le public.

Tout d’abord, la dynamique de la création du spectacle part du texte. Ensuite, grâce à des lectures répétées, nous nous attachons à chercher le rythme de ce texte ; rythmique qui est ensuite validée sur le plateau, par le biais d’improvisations dans l’espace. Pour ce travail-là, les acteurs doivent arriver sur le plateau texte su en ayant soin de respecter la rythmique qui aura été convenue lors de la phase de lecture. Les relations entre les personnages ne sont donc pas préméditées mais se révèlent spontanément dans les interactions entre les acteurs sur scène, par la profération et l’adresse du texte.

Ces rapports (acteurs-texte-public) procèdent donc de notre manière de travailler mais constituent en même temps notre façon de voir le théâtre, c'est-à-dire en impliquant sur scène de vraies interactions entre nous et avec le public. Il s’agit donc pour retrouver à chaque fois cette vérité, d’assumer le théâtre, d’assumer les codes de jeu, d’assumer que nous jouons au milieu des regards, au centre d’un espace scénique en tant que tel. C’est de cette concrétude dans les rapports que va sortir le spectacle. C’est sur cette « vérité » que va se greffer l’imaginaire du spectateur et que l’histoire va se raconter.

Pour Galilée nous avons procédé de la même façon en assumant en plus l’écriture du texte. Nos séances de répétitions initiales validaient d’abord le texte puis le rythme, la mise en scène proprement dite (au sens de l’espace) résultant de propositions s’appuyant sur ces deux premières trames.

 

 

Les Orgues et le théâtre jeune public

Si Les Orgues est une toute jeune compagnie qui prépare son second spectacle (pour adultes) dans sa configuration initiale, c’est-à-dire sous l’impulsion et la direction de Peggy Thomas, elle a en outre à son actif une série de spectacles initiés par d’autres membres du groupe. C’est le cas d’Ariane Rousseau qui a récemment joué Ida de I. Nemirovsky au Festival Monologues d’Automne à l’ULB (Bruxelles, octobre 2008), et de When the flag drops… qui fut créé en septembre dernier. Concernant le théâtre jeune public, ce spectacle n’est toutefois pas notre coup d’essai puisque Quentin Simon a déjà mis en scène Albatros, une pièce de Fabrice Melquiot, avec la compagnie Les Orgues à La Soupape (Bruxelles, juin 2007). Par ailleurs, ce dernier vient de jouer dans une étape de travail de Fando et Lis de F. Arrabal, mise en scène par Pierre Verplancken (Brugelettes, novembre 2008) et qui se destine également à un public adolescent.

 

 

Genèse de When the flag drops…

 

En mars 2008, Ralitza Soultanova (Université Libre de Bruxelles) me commandait un spectacle pour la « Nuit des chercheurs » (26 septembre 2008). C’est là qu’est née l’idée de partir d’une expérience personnelle en Science et en théâtre et d’en faire un spectacle. Mieux, deux expériences car j’y ai immédiatement associé Jean-Marc Amé lui aussi docteur et comédien (en fin de formation au Conservatoire de Mons, classe de F. Dussenne).

Restait à parler de Science et pour l’incarner il nous fallait un scientifique. Du « casting », où défilèrent moult candidats (L. Pasteur, M. Curie, J. Watson et F. Crick…), il apparut que Galilée serait notre Homme. Il incarnait à la fois la Science moderne mais était aussi une figure romanesque : jusqu’au-boutiste, obstiné, intransigeant, se faisant des ennemis à la pelle, forgeant des amitiés inébranlables, résistant, diplomate, machiavélique, véritable « star » à son époque, martyr…

Qu’as-tu fais de ton talent ?

Cette question imprègne le spectacle, mis en scène par Quentin Simon, où se mêlent l’histoire de nos deux parcours, les aventures de Galilée et celles d’autres scientifiques plus contemporains, mais pas moins charismatiques.

C'est le pilote automobile Jack Brabham qui lança cette phrase mémorable « When the flag drops, the bull shit stops ! », ce qui dans le cas de Galilée pourrait devenir « Pas de blabla, des résultats ! »

Galilée n'a jamais su, jamais pu se taire. Même condamné par l’église, assigné à résidence, à plus de 70 ans (à l'époque c'était beaucoup plus vieux qu'aujourd'hui...), il parvint encore à faire publier ses travaux, lesquels résonnent toujours à nos oreilles près de 400 ans plus tard. Si sa barbe vient encore nous chatouiller aujourd'hui, c'est parce qu'il a « inventé » la Physique, la Science moderne : expériences, mesures, modélisation qu'il a articulées pour créer une vision du monde, offrant par la même occasion la possibilité à ses successeurs de la transformer.

Aux débats stériles du POURQUOI le monde fonctionne (comme on croît qu'il fonctionne), il n'a cessé d'apporter des arguments scientifiques sur le monde tel qu'il est et COMMENT il fonctionne. Sans relâche, sa longue vie durant, il a créé, construit, effectué un nombre invraisemblable d'expériences et s'est évertué ensuite à nous rendre le fruit de ce travail intelligible.

Ce qui m’a animé d’emblée, c’était de rendre de l’intérieur ce à quoi la recherche scientifique ressemble. L’enseignement des sciences n’avait été pour moi (et Jean-Marc partageait le même sentiment), à quelques exceptions près, que linéaire, peu ludique et rarement exaltant. Ecrire ce spectacle était donc un moyen pour dire à ce « moi » jeune (un adolescent comme un autre) qui a découvert tant de choses dans le cadre de l’école, parfois sans savoir où cela pouvait bien le mener, qu’il y a des récréations au-delà des cours et qu’on peut non seulement en faire un métier, mais aussi s’y consacrer corps et âme. Mieux, cela peut concerner n’importe quelle activité pourvu qu’on l’ait choisie : « Faire ce que l’on veut, vouloir ce que l’on fait ». Dans cette recherche, Jean-Marc et moi avons été attirés par les écrits d’un physicien : Jean-Marc Lévy-Leblond. Ses réflexions, ses anecdotes, ses poèmes sur la Science d’aujourd’hui, sur son histoire, sur son enseignement, sur ses contradictions… ont pris une part importante dans la pièce. Il est donc devenu coauteur, aux côtés de Galilée, Eugénio Barba, Bertold Brecht, Isabelle Stengers, Françoise Giroud…

Forts des spectacles de Christelle Delbrouck (Magicland : Grimes et Châtiments, Les Enfants de la Butte ; Théâtre des Zygomars : Petit Navire), Gilles Delvaux (Théâtre des Zygomars : Petit Navire), Thierry Lefèvre (Une Compagnie : Le Barbouti), Maud Lefebvre (Théâtre des 4 Mains : Bin’ Bin’, Les Gogmagog) durant l’élaboration de When the flag drops…, nous avons été en contact avec ces comédiens et metteurs en scène oeuvrant en théâtre jeune public afin de soumettre notre travail à la critique et de nous enrichir de leurs expériences.

Dès le début, nous avons destiné le projet à un public scolaire, profitant de l’échéance du 26 septembre 2008 comme d’une étape de travail grandeur nature à laquelle était conviée des professeurs d’écoles, des élèves du secondaire mais aussi des badauds et des proches. Le spectacle a rencontré un franc succès (dont des invitations à venir le jouer dans des écoles), ce qui nous a conforté, en tenant compte des remarques, dans notre démarche artistique à mener le projet plus loin.


BOX THEATRE
- 4bis, Chemin du PRINCE – 7050 – Erbisoeul/JURBISE.

 

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A.S.B.L. Tout savoir sur la compagnie BOX THEATRE en un coup d'oeil !